carnetsauvages

Ecrire, écrire et encore écrire…

Catégorie: Loi travail

Pessimiste

La route est deja longue. Parfois emporté par une forme de lyrisme, de vécu et partage. Mais on se prend dans la gueule pire à chaque fois. Je ne sens pas l’époque du tout.

Soulèvement en ce printemps

En avant pour le #31mars. Plus rien à perdre avec vos roses socialistes rances et fanées. On ressuscite l’esprit de mai 68, et cette fois pas pour la faire à l’envers au bout de 15 ans : ne pas céder au vice du pouvoir, à cette arme massive de destruction et annihilation des principes de partage et bonheur commun. Allez au diable avec votre concurrence, cette joie de dominer, et puissance infâme de gestion de masses. Nous pleurons depuis des jours, le corps crispé, et la pluie dans nos coeurs ruisselle, étouffés. Vous aurez nos vies, peut-être, mais jamais notre âme, un ouragan d’espoir. Même brisés, le soleil respire encore, celui de notre liberté de penser, secrètement les trois quarts du temps, sous vos coups et menaces quotidiennes. Oui, allez en enfer, le moment est venu de nous affronter, puisque vous cherchez à imposer le désespoir, à nous affamer, d’une crise qui est littéralement de votre invention, sournoise, pour tuer le collectif, les biens publics. Tout comme le chômage vous sert et découle de vos choix, un ostracisme social comme professionnel, de performance froide, devenue exclusivement monétaire, tels des rapaces près à mordre à chaque revers commercial. Soyez lynchés en ce printemps des luttes, du courage à manifester. L’Etat d’urgence vous protège aussi, et les terroristes gagnent à durcir ainsi la société. Nous n’en voulons pas, le gouvernement français n’a rien sécurisé, les salles de spectacles n’ont que des vigiles aux portes, et l’armée continue en Françafrique comme ailleurs, de créer la haine et les volontés de vengeance. Nous prenons la rue tous ensemble dès jeudi, et vous aurez devant vous l’ensemble du pays soulevé ; face à l’arrogance de Valls et Hollande, chiens baveux du marché et du capital. Le combat ne fait que continuer, plus fort, plus rude, et encore vivants. On the Move…

Matjules

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